Pour nos chers élus...
Naviguer sans nuire...
- on argumente que les hors bord font marcher l'économie, mais
si au lieu de dépenser des fortunes en carburant on faisait vivre
des constructeurs de bateaux non motorisés ou faiblement motorisé,
ça ferait travailler aussi des gens... mais des gens qui "usent"
moins la planète que des motoristes et des pétroliers.
Hors bords, le pire nous attend...
Cette page pourrait surtout concerner le lac du Bourget, mais elle concerne aussi le Rhône... En effet, lorsqu'on navique beaucoup sur le lac du Bourget, et le canal de savière, le Rhône sent... l'essence! cela est flagrant à la confluence du Séran au Rhône ou tout à coup, en arrivant sur l'eau du Rhône on prend dans les narines les relents d'essence, déversés 6km en amont via le Barrage de Lavours et de savière...
Il est urgent d'agir sur les fléaux suivants
#Pollution_directe #Batillage#Pollution_sonore
Et ce par ces moyens là: Solutions
dont #catamarans#promotion_de_nouveaux_type_de_bateaux
la redécouverte de sports nautiques #Les_Yoles
....
Pollution directe:
La faute au moteur deux temps et aux coques classiques. Ce type
de moteur au rendement déplorable (dans le meilleur des cas 15%
au lieu de 30 à 40 pour un quatre temps) qui a la particularité
de rejeter des hydrocarbure directement dans l'eau et des "imbrûlés",
devrait faire figure de curiosité des temps passés, or, non
seulement il existe encore pour les barques et petits gabarits, mais plus
étrange on trouve neuf du 2 temps pour les moteurs de plus de 100
ou 200CV... Injustifiés ne serait ce que pour le prix, avantage
immédiatement perdu du fait de la facture du carburant consommé...
La consommation est comprise entre 50 à 100 litres aux 100...
pour un 115CV.
L'essentiel de l'énergie mécanique est perdue à
provoquer de puissantes vagues qui peuvent être ressenties à
plusieurs kilomètres, parfois.
Dites vous qu'un hord bord qui passe c'est comme une file de 10
voitures ou l'équivalent de 3 gros camions, et qui rejette tout
dans l'eau, un milieu rare et bien plus fragile qu'une route...
Avec un deux temps, vous multiplierez par 4 deux fois pour la quantité
de polluant, et deux fois encore pour le type de pollution: un hors bord
avec du deux temps, c'est donc comme 30 à 40 voitures qui passent...
Batillage: vagues du aux hors bords monocoques.
Le batillage est sur le point de menacer le Rhône, la portion
entre Chanaz et Culoz risque en effet d'y être soumise prochaînement
avec la construction d'un port à seyssel et des écluses en
Chautagne... Or il existe une berge intéressante, une lône
est encore bien conservée rive gauche entre le pont de la Loi et
l'Étang bleu... (ici)
Le Batillage contribu à dégrader fortement l'aspect des
berges du canal du Rhône en lessivant les espaces entre les grossses
pières des digues, dont empêchant la repousse de roseaux ou
autres végétaux et en anéantissant le peu de transparence
de l'eau par brassage, les berges du canal restent donc littérallement
"abiotiques" et repoussantes. Pire, les cailloux se trouvent extraits de
leur gangue de terre, désolidarisés, branlent et deviennent
casse gueule du genre: pour se péter la cheville en approchant du
bord.
On ne peut négliger l'impact de vagues de 50cm de haut s'écrasant
violemment jusqu'à 100 fois par jour durant l'été...
(Le vent n'est pas capable de former des vagues de plus de 5cm, si elles
sont plus grosses elles sont dans le sens de la longueur du canal et n'affectent
pas les bords)
Les berges du canal de savières sont déjà passablement
dégradées par ce phénomène du au non respect
de la vitesse limite de 6km/heures. 6km:heure c'est vraiment lent,
en kayak je n'arrive même pas à être aussi lent, alors
les bateaumobilistes, à l'esprit proche des automobilistes pensez
vous... la solution passe par la forme des coques avant tout...
Ce phénomène dégrade aussi les roselières
du Nord du lac du Bourget, les berges de la cote sauvage et gêne
fortement les activités autres sur le canal (initiation à
l'aviron par exemple devenu dangereuse au pont des écassaz,
à Aix les Bains, Au Bourget du lac.... voir
la page tourisme/vagues_et_batillage.htm
Formes de coques: Par exemple, ce skiff ne fait pas beaucoup de vagues
(batillage inférieur à 5cm à 50cm de la coque) alors
qu'il ne va pas lentement.... un catamaran avec deux coques de ce type
de la forme des catamarans voiliers pour tolérer des écarts
de poids: flotteurs long, écartés et parallèles qui
seraient stables (donc accessible au public non sportif) et permettraint
15km/h sans batillage et avec peu de puissance (moins d'un CV pour 2 à
4 personnes, possible même un pédalo performant= 7km/h avec
le métabolisme d'un marcheur lèche vitrine): diable: on devrait
pouvoir le construire, et l'encombrement sur la remorque résolu
par des flotteurs démontables en 2 ou 3 parties (cela se fait pour
les huit d'aviron, démontables en deux). on obtiendrais facilement
un batillage inférieur à 10cm même à coté
du bateau, tout en conservant des vitesses permettant les grands parcours.
Pollution sonore.
Cette nuisance doit être évaluée à sa juste
grandeur, son impact étant sur l'eau, dans un milieu rare et que
l'on recherche comme lieu frais, calme et relaxant, il est encore plus
dérangeant, et de plus favorisé l'après midi par le
gradient de température de l'air au voisinage de l'eau qui plus
dense par rapport à l'air ambiant joue donc un rôle de guide
d'onde: les bruits lointains émis au ras de l'eau peuvent être
multipliés par 100 (20dB), ce qui explique les nuisances démesurées
que provoque un hord bord de 300CV à plusieurs km de là:
on se plaint du bruit du hord bors de l'école de pilotage d'Aix
les bains à Conjux ou Aix ou Bourdeau où il fait parfois
plus de bruit à lui seul que... les avions de l'aéroport!
(ce bateau est d'ailleurs très souvent confondu avec un... avion!)
Les moteurs 2 temps sont plus sonores et plus agressifs que ceux à
quatre temps, la caricature étant celui émis par les jet
skis, qui déclenchent souvent des violentes disputes là où
ils sévissent.
Au lac du Bourget la portée moyenne d'un bruit de hord bord
est de 4km... Or dans un rayon de 4km il y'en a toujours plusieurs qui
"tournent" au loin.
Ce qui fait que l'été on entend en permanence, devant
la maison d'un certain Lamartine... ceci
!
Réinventer la naviguation de plaisance.
mine de rien: ces bateaux venu des écassaz pour aller voir l'île
aux oiseaux (Massignieu) auront parcouru 14 kilomètres... juste
une petite ballade.
La promotion d'engins non polluants mais à caractère sportif
(kayak, aviron, barques, trampolifoil, planche à voile, vélo
surf... et j'en passe) se fera toute seule avec la disparition des nuisances
qui sont avec les bateaux à moteur actuellement un frein comparable
à celui des voitures (insécurité) qui empèchent
le vélo de se dévollopper réellement sur les routes
et en ville.
Pour ceux qui n'ont pas envie de se mouiller ni se fatiguer il faut
repenser ce qui remplacera le hord bord actuel: le bateau du type "low
power véhicle"
Barque de pêche.
Constatation: elles sont généralement propulsées
avec un moteur trop puissant pour elles et trop lourd, bien que
ce soit les moteurs les plus petits que l'on trouvait y'a quelque temps,
des 9.9cm-cubes.
Résultat, pour quelques kilomètres heure de trop la
limite de coque est dépassée, la barque se lève,
l'étrave sort de l'eau, des vagues sont formées, commes ces
barques ne sont pas prévus pour déjeauger, la vitesse n'augmente
pas beaucoup, ceci ne semble pas évident car la sensation de vitesse
paraît elle bien plus forte du fait du brassage de la flotte, qu'on
ammène un GPS à bord et des surprises se révèleront!
Le nombre de barques est important, il devrait être prévu
pour elles une solution:
Un moteur thermique quatre temps de 1 seul CV ( 700watts) ou un moteur
électrique moins puissant, moins lourd et le lestage de l'avant
(en mettant la commande de direction à l'avant pour que le pêcheur
serve de lest en s'asseyant à l'avant) suffirait largement à
propulser la barque à des vitesse relativistes (relativement presque
égales à la vitesse habituelle des barques surmotorisées)
SI! j'ai testé: avec 700 watts, une barque à fond plat
va à 11 km/h
j'ai testé pour vous celle qui fut la plus rapide en France
en 2005 (j'usse alors une broloque accroché au cou, un sac de sport,
une coupe et un trophé)
20050529championnatbarque.trk
(tracçé GPS du championnat)
20050529barque.tif (courbe de
la vitesse)
Achille Giovanonni, ramant seul dans sa barque à étrave
(celles du lac du bourget), transportant sa femme, a été
mesuré à 9km/h
cet homme a une puissance de l'ordre de 200 watts en endurance (à
77 ans à l'époque).
Il a été relévé aussi en mesurant la charge métabolique, et en questionnant un pêcheur qui était aussi étudiant en technologie, que une barque demande en moyenne 40 wh/km lorsqu'elle est déplacée à des vitesse raisonnables. à comparer avec un petit hord bord, qui pour aller 2 fois à 3 fois plus vite consomme 5 à 10 fois plus: consomme en énergie mécanique seule: 200 à 300 wh/km (un quart de litre au cent, et 50% de rendement pour l'hélice et 25% pour le moteur: énergie totale dans les 2700wh/km)
La perte de vitesse du au fait que l'on reste en dessous de la limite de coque au lieu de tenter de la dépasser est faible (seulement 5km/heures). Il faut par contre 3 à 10 fois moins fois moins d'énergie pour faire la même distance: le pêcheur amortira vite son nouvel équippement en frais de carburants... le tout c'est de le convaincre...
Hors bords classiques:
Les coques de formes classiques ne sont pas assez rapides avant quelles
ne soient dégeaugées... L'utilisateur à le choix entre
se traîner ou aller à fond pour que son bateau "fonctionne
normalement"!
- se trainer à 6-8 km/h pour éviter les nuisances (très
éprouvant psychologiquement).
Aller entre 8 et 20 km/h génére des nuisances sonores
déjà importantes, et un maximum de vagues, dans une
débauche d'énergie gaspillée du fait que l'on ne va
pas assez vite pour dégeauger totalement, mais sufisemment quand
même pour ébranler un énorme volume d'eau (un seul
bateau de particulier peut mettre en branle le quart du lac du Bourget
sufisemment pour gêner la pratique de l'aviron, pour une demi heure).
- Aller à fond pour exploiter sa coque est la seule solution
pour dépenser moins de carburant au kilomètre, mais avec
du bruit et avec les risques que cela implique sur des voies sinueuses
ou étroites, ou fréquentées: en agressant par la vitesse
les autres riverains. Il est important de constater que bien souvent les
moteurs sont des moulins à café incapables de dégeauger
convenablement des coques trop grosses: la consommation reste maximale!!!
On devrait remplacer ces bateaux désadaptés aux lacs
et canaux par des petits catamarans prévus pour faire du 15 à
18km/heure avec comme puissance 1CV par personne. Si la vitesse de pointe
est limitée à 18km/h par exemple, le domaine d'utilisation
en vitesse intermédiaire est largement plus important, avec se telles
coques, un moteur de 4CV pour quatre personnes suffit.
Pouvoir aller à la vitesse où l'on veut aller est beaucoup
moins stressant pour l'usager.
18 km/heure c'est quand même déjà la vitesse que
l'on dépasse à peine lors des courses d'aviron: c'est déjà
rapide.
Le concept du catamaran est de réduire la surface de frottement
de coque en utilisant des flotteurs avec une formes proches du cylindre,
mais la stabilité est conservée du fait des deux flotteurs.
Les flotteurs étant moins larges, il est possible d'augmenter la
vitesse d'avant dégeaugage. Le dégeaugage reste possible
mais est dans ce cas plus progressif, voir imperceptible.
Pour offrir des sensations plus sportives, on peut recourir aux
hydrofoils, le bateau, au lieu de dégeauger, se hisse sur des
hydrofoil, une sorte d'aile placées sous la coque, ce qui permettrait
avec des puissances de l'ordre de 3CV (2100w) par personne de dépasser
40km/heure, soit la vitesse de gros hords bords, avec par exemple 10CV
seulement au lieu de 150 et une consommation 10 fois moindre, au moins...
Ces types de bateaux auront la particularité de ne pas générer
de grosses vagues, et n'abîmeront pas les berges.
Il va de soi que cette technologie est un peu plus chère à
l'achat, mais faite le calcul des avantages, ne serait ce que financiers...
Locations et promotion de nouveaux type de véhicules aquatiques
sur le lac.
On peut immaginer louer toutes sortes d'engins amusants par leur performances
et leur originalité, ces engins existent déjà: voir
ces liens:
http://www.nasg.com/hpv-e.html
http://rowingbike.free.fr/
http://www.ihpva.org/chapters/france/
http://www.ihpva.org/Chapters/france/aqua.htm
On pourrait aussi immaginer des solutions mixtes:
par exemple un bateau à passagers ammène les touristes à
Hautecombe ou Conjux, là si ils le désirent ils louent un
hybride entre pédalo et catamaran solaire, avec ou sans guide pour
aller visiter en silence la côte sauvage, avec distribution
d'une brochure pour qu'ils aient plaisir à recconaître et
entendre les harles, les milans noirs, les grêbes huppés,
les foulques... Une radio est fournie pour crier au secours en cas de danger.
La commune de conjux, par exemple aurait ainsi un moyen de tirer du
positif de cette activité, non plus par des places de hors bords
supplémentaires, mais par la location de ces bateaux alternatifs
et l'organisation de "visites guidées"... De plus, les gens ainsi
ammenés sont moins pressés, et peuvent rester un peu, pour
manger un coup par exemple.
Il faut donc en convaincre les communes de ces solutions qui existent.
Sports
La mode des sports s'intensifiant avec la nécessité de
se mettre en forme, devraient être promu les sports comme le kayak,
l'aviron... ou pour ceux qui ont "peur" de l'équilibre précaire
de ces embarcations, redonner vie aux yoles.
Les Yoles, ce sont des barques munies
de sièges coulissants on rame dessus comme en aviron, avec une vitesse
de croisière qui tourne, sans forcer aux alentours de 9km/heure
tout de même, soit le double d'une barque classique... On peut y
ammener tout son bordel: la bouffe, et touti s'en suit.
Navigation sur le Rhône...
Sont organisés actuellement des descente du Rhône en kayak, je met en garde contre les nuisances qui peuvent en résulter: le piétinnement des cressionères ou des berges fragiles. Cette crainte porte en effet sur la lône des Luisettes et les zones ou il n'y a pas assez d'eau, qui obligent à descendre pour porter, tout en traînant ces "affreux" kayaks énormément lourds en PVC... Solution... obtenir qu'il y ait sufisemment d'eau au Rhône et le problème sera réglé....
Visites du Rhône:
Pour le touriste non aventureux, il pourrait être organisé
des sorties en bateau pour lui faire découvrir réellement
la beauté du Rhône, le bateau doit être prévu
pour la circonstance, une sorte de catamaran 4 places conduit par un guide
préalablement formé qui expliquera ceci et cela, avec des
flotteurs de type "kayak de slalom", mais plus longs, capables d'évoluer
à 10km/heure dans peu de flotte, donc capables de remonter le courant
avec une grande maniabilité, avec un moteur électrique. Des
ballades découvertes pourraient ainsi être menées de
Lucey au siphon aval du séran avec escursions ensuite jusqu'à
l'aval du seuil Fournier, cela sera possible dés que il y aura au
moins 40cm d'eau partout, donc avec l'augmentation à 110 mètres
cubes/secondes des débits réservés actuellement trop
faibles (60 mètres cubes/seconde en été)
Ce genre de tourisme peut dégrader un tout petit peu la tranquillité
mais par contre permettre de redonner souffle à la prise de conscience
collective de la valeur de ce patrimoine...
Un autre circuit peut aller d'or et déjà de Yenne jusqu'à
6km en amont.
On peut immaginer ainsi une montée descente du vieux Rhône
avec pause bouffe à Yenne, Lucey ou Chanaz en alternant bateaux
de ce type et minibus, comme ça les communes sont contentes, elle
pourront soutirer un peu de monnaie de touriste de passage...
Ce genre de tourisme devra rester néammoins très discret sous peine de déranger la faune et la tranquilité du lieu, avec un départ toutes les 2 heures maximum.
Là aussi ce pourrait être un argument pour convaincre les
élus que on peut tirer quelque chose de positif du Rhône,
si on le restaure afin que cette "boutasse" d'eau stagnante pleine de moustiques
ressemble enfin à quelque chose, du genre comme qui dirait... "fleuve",
n'est ce pâs...