accueil

kayaks.
aviron

Pour nos chers élus...
Naviguer sans nuire...

La propulsion musculaire?
pour ma part:
- si j'avais acheté le carburant pour propulser un petit hord bord sur autant de kilomètres que j'ai fais en ramant (durant 4 ans et c'est pas fini), j'aurais dépensé, rien qu'en carburant, à peu près 10 fois la valeur de mon bateau (10000 euros), de ses rames, et de son entretien!
et je suis beau et musclé, non pas bedonnant... en plus. faites vos comptes.
Si j'avais acquis un bateau de "luxe" près de 8 fois plus cher: un modèle de haute compétition, même à 7600 euros, il serait déjà amortit. en général, ce type de matériel fait 6000km/an, durant 10 ans, et encore, se revend moitié prix.
certes, le plaisir n'est pas comparable et il y a l'obstacle du savoir faire: ramer en skiff correctement est aussi compliqué que de jouer de la trompette sans faire de couac, il est vrai. mais la technologie du skiff pourrait s'appliquer aux bateaux à faible motorisation acessibles à tous (sur le plan technique) pour résoudre le batillage

- on argumente que les hors bord font marcher l'économie, mais si au lieu de dépenser des fortunes en carburant on faisait vivre des constructeurs de bateaux non motorisés ou faiblement motorisé, ça ferait travailler aussi des gens... mais des gens qui "usent" moins la planète que des motoristes et des pétroliers.
 
 

Hors bords, le pire nous attend...
 

Cette page pourrait surtout concerner le lac du Bourget, mais elle concerne aussi le Rhône... En effet, lorsqu'on navique beaucoup sur le lac du Bourget, et le canal de savière, le Rhône sent... l'essence! cela est flagrant à la confluence du Séran au Rhône ou tout à coup, en arrivant sur l'eau du Rhône on prend dans les narines les relents d'essence, déversés 6km en amont via le Barrage de Lavours et de savière...

Il est urgent d'agir sur les fléaux suivants
 #Pollution_directe  #Batillage#Pollution_sonore
Et ce par ces moyens là:  Solutions dont  #catamarans#promotion_de_nouveaux_type_de_bateaux la redécouverte de sports nautiques #Les_Yoles ....
 

Pollution directe:
La faute  au moteur deux temps et aux coques classiques. Ce type de moteur au rendement déplorable (dans le meilleur des cas 15% au lieu de 30 à 40 pour un quatre temps) qui a la particularité de rejeter des hydrocarbure directement dans l'eau et des "imbrûlés", devrait faire figure de curiosité des temps passés, or, non seulement il existe encore pour les barques et petits gabarits, mais plus étrange on trouve neuf du 2 temps pour les moteurs de plus de 100 ou 200CV... Injustifiés ne serait ce que pour le prix, avantage immédiatement perdu du fait de la facture du carburant consommé...
La consommation est comprise entre 50 à 100 litres aux 100... pour un 115CV.
L'essentiel de l'énergie mécanique est perdue à provoquer de puissantes vagues qui peuvent être ressenties à plusieurs kilomètres, parfois.
Dites vous qu'un hord bord qui passe c'est comme une file de 10 voitures ou l'équivalent de 3 gros camions, et qui rejette tout dans l'eau, un milieu rare et bien plus fragile qu'une route...
Avec un deux temps, vous multiplierez par 4 deux fois pour la quantité de polluant, et deux fois encore pour le type de pollution: un hors bord avec du deux temps, c'est donc comme 30 à 40 voitures qui passent...

Batillage: vagues du aux hors bords monocoques.
Le batillage est sur le point de menacer le Rhône, la portion entre Chanaz et Culoz risque en effet d'y être soumise prochaînement avec la construction d'un port à seyssel et des écluses en Chautagne... Or il existe une berge intéressante, une lône est encore bien conservée rive gauche entre le pont de la Loi et l'Étang bleu... (ici)
Le Batillage contribu à dégrader fortement l'aspect des berges du canal du Rhône en lessivant les espaces entre les grossses pières des digues, dont empêchant la repousse de roseaux ou autres végétaux et en anéantissant le peu de transparence de l'eau par brassage, les berges du canal restent donc littérallement "abiotiques" et repoussantes. Pire, les cailloux se trouvent extraits de leur gangue de terre, désolidarisés, branlent et deviennent casse gueule du genre: pour se péter la cheville en approchant du bord.
On ne peut négliger l'impact de vagues de 50cm de haut s'écrasant violemment jusqu'à 100 fois par jour durant l'été... (Le vent n'est pas capable de former des vagues de plus de 5cm, si elles sont plus grosses elles sont dans le sens de la longueur du canal et n'affectent pas les bords)
Les berges du canal de savières sont déjà passablement dégradées par ce phénomène du au non respect de la vitesse limite de 6km/heures. 6km:heure c'est vraiment lent, en kayak je n'arrive même pas à être aussi lent, alors les bateaumobilistes, à l'esprit proche des automobilistes pensez vous... la solution passe par la forme des coques avant tout...
Ce phénomène dégrade aussi les roselières du Nord du lac du Bourget, les berges de la cote sauvage et gêne fortement les activités autres sur le canal (initiation à l'aviron par exemple devenu dangereuse au pont des écassaz,  à Aix les Bains, Au Bourget du lac.... voir la page tourisme/vagues_et_batillage.htm

Formes de coques: Par exemple, ce skiff ne fait pas beaucoup de vagues (batillage inférieur à 5cm à 50cm de la coque) alors qu'il ne va pas lentement.... un catamaran avec deux coques de ce type de la forme des catamarans voiliers pour tolérer des écarts de poids: flotteurs long, écartés et parallèles qui seraient stables (donc accessible au public non sportif) et permettraint 15km/h sans batillage et avec peu de puissance (moins d'un CV pour 2 à 4 personnes, possible même un pédalo performant= 7km/h avec le métabolisme d'un marcheur lèche vitrine): diable: on devrait pouvoir le construire, et l'encombrement sur la remorque résolu par des flotteurs démontables en 2 ou 3 parties (cela se fait pour les huit d'aviron, démontables en deux). on obtiendrais facilement un batillage inférieur à 10cm même à coté du bateau, tout en conservant des vitesses permettant les grands parcours.
 
 

Pollution sonore.
Cette nuisance doit être évaluée à sa juste grandeur, son impact étant sur l'eau, dans un milieu rare et que l'on recherche comme lieu frais, calme et relaxant, il est encore plus dérangeant, et de plus favorisé l'après midi par le gradient de température de l'air au voisinage de l'eau qui plus dense par rapport à l'air ambiant joue donc un rôle de guide d'onde: les bruits lointains émis au ras de l'eau peuvent être multipliés par 100 (20dB), ce qui explique les nuisances démesurées que provoque un hord bord de 300CV à plusieurs km de là: on se plaint du bruit du hord bors de l'école de pilotage d'Aix les bains à Conjux ou Aix ou Bourdeau où il fait parfois plus de bruit à lui seul que... les avions de l'aéroport! (ce bateau est d'ailleurs très souvent confondu avec un... avion!)
Les moteurs 2 temps sont plus sonores et plus agressifs que ceux à quatre temps, la caricature étant celui émis par les jet skis, qui déclenchent souvent des violentes disputes là où ils sévissent.
Au lac du Bourget la portée moyenne d'un bruit de hord bord est de 4km... Or dans un rayon de 4km il y'en a toujours plusieurs qui "tournent" au loin.
Ce qui fait que l'été on entend en permanence, devant la maison d'un certain Lamartine... ceci !

Solutions.

Réinventer la naviguation de plaisance.

mine de rien: ces bateaux venu des écassaz pour aller voir l'île aux oiseaux (Massignieu) auront parcouru 14 kilomètres... juste une petite ballade.

La promotion d'engins non polluants mais à caractère sportif (kayak, aviron, barques, trampolifoil, planche à voile, vélo surf... et j'en passe) se fera toute seule avec la disparition des nuisances qui sont avec les bateaux à moteur actuellement un frein comparable à celui des voitures (insécurité) qui empèchent le vélo de se dévollopper réellement sur les routes et en ville.
Pour ceux qui n'ont pas envie de se mouiller ni se fatiguer il faut repenser ce qui remplacera le hord bord actuel: le bateau du type "low power véhicle"

Barque de pêche.
Constatation: elles sont généralement propulsées avec un moteur trop puissant pour elles et trop lourd, bien que ce soit les moteurs les plus petits que l'on trouvait y'a quelque temps, des 9.9cm-cubes.
Résultat, pour quelques kilomètres heure de trop la limite de coque est dépassée, la barque se lève, l'étrave sort de l'eau, des vagues sont formées, commes ces barques ne sont pas prévus pour déjeauger, la vitesse n'augmente pas beaucoup, ceci ne semble pas évident car la sensation de vitesse paraît elle bien plus forte du fait du brassage de la flotte, qu'on ammène un GPS à bord et des surprises se révèleront! Le nombre de barques est important, il devrait être prévu pour elles une solution:
Un moteur thermique quatre temps de 1 seul CV ( 700watts) ou un moteur électrique moins puissant, moins lourd et le lestage de l'avant (en mettant la commande de direction à l'avant pour que le pêcheur serve de lest en s'asseyant à l'avant) suffirait largement à propulser la barque à des vitesse relativistes (relativement presque égales à la vitesse habituelle des barques surmotorisées)

SI! j'ai testé: avec 700 watts, une barque à fond plat va à 11 km/h
j'ai testé pour vous celle qui fut la plus rapide en France en 2005 (j'usse alors une broloque accroché au cou, un sac de sport, une coupe et un trophé)
 20050529championnatbarque.trk (tracçé GPS du championnat)
 20050529barque.tif (courbe de la vitesse)
Achille Giovanonni, ramant seul dans sa barque à étrave (celles du lac du bourget), transportant sa femme, a été mesuré à 9km/h
cet homme a une puissance de l'ordre de 200 watts en endurance (à 77 ans à l'époque).

Il a été relévé aussi en mesurant la charge métabolique, et en questionnant un pêcheur qui était aussi étudiant en technologie, que une barque demande en moyenne 40 wh/km lorsqu'elle est déplacée à des vitesse raisonnables. à comparer avec un petit hord bord, qui pour aller 2 fois à 3 fois plus vite consomme 5 à 10 fois plus: consomme en énergie mécanique seule: 200 à 300 wh/km (un quart de litre au cent, et 50% de rendement pour l'hélice et 25% pour le moteur: énergie totale dans les 2700wh/km)

La perte de vitesse du au fait que l'on reste en dessous de la limite de coque au lieu de tenter de la dépasser est faible (seulement 5km/heures). Il faut par contre 3 à 10 fois moins fois moins d'énergie pour faire la même distance: le pêcheur amortira vite son nouvel équippement en frais de carburants... le tout c'est de le convaincre...

Hors bords classiques:
Les coques de formes classiques ne sont pas assez rapides avant quelles ne soient dégeaugées... L'utilisateur à le choix entre se traîner ou aller à fond pour que son bateau "fonctionne normalement"!
- se trainer à 6-8 km/h pour éviter les nuisances (très éprouvant psychologiquement).
Aller entre 8 et 20 km/h  génére des nuisances sonores déjà importantes, et  un maximum de vagues, dans une débauche d'énergie gaspillée du fait que l'on ne va pas assez vite pour dégeauger totalement, mais sufisemment quand même pour ébranler un énorme volume d'eau (un seul bateau de particulier peut mettre en branle le quart du lac du Bourget sufisemment pour gêner la pratique de l'aviron, pour une demi heure).
- Aller à fond pour exploiter sa coque est la seule solution pour dépenser moins de carburant au kilomètre, mais avec du bruit et avec les risques que cela implique sur des voies sinueuses ou étroites, ou fréquentées: en agressant par la vitesse les autres riverains. Il est important de constater que bien souvent les moteurs sont des moulins à café incapables de dégeauger convenablement des coques trop grosses: la consommation reste maximale!!!
On devrait remplacer ces bateaux désadaptés aux lacs et canaux par des petits catamarans prévus pour faire du 15 à 18km/heure avec comme puissance 1CV par personne. Si la vitesse de pointe est limitée à 18km/h par exemple, le domaine d'utilisation en vitesse intermédiaire est largement plus important, avec se telles coques, un moteur de 4CV pour quatre personnes suffit.
Pouvoir aller à la vitesse où l'on veut aller est beaucoup moins stressant pour l'usager.
18 km/heure c'est quand même déjà la vitesse que l'on dépasse à peine lors des courses d'aviron: c'est déjà rapide.
Le concept du catamaran est de réduire la surface de frottement de coque en utilisant des flotteurs avec une formes proches du cylindre, mais la stabilité est conservée du fait des deux flotteurs. Les flotteurs étant moins larges, il est possible d'augmenter la vitesse d'avant dégeaugage. Le dégeaugage reste possible mais est dans ce cas plus progressif, voir imperceptible.
Pour offrir des sensations plus sportives, on peut recourir aux hydrofoils, le bateau, au lieu de dégeauger, se hisse sur des hydrofoil, une sorte d'aile placées sous la coque, ce qui permettrait avec des puissances de l'ordre de 3CV (2100w) par personne de dépasser 40km/heure, soit la vitesse de gros hords bords, avec par exemple 10CV seulement au lieu de 150 et une consommation 10 fois moindre, au moins...
Ces types de bateaux auront la particularité de ne pas générer de grosses vagues, et n'abîmeront pas les berges.
Il va de soi que cette technologie est un peu plus chère à l'achat, mais faite le calcul des avantages, ne serait ce que financiers...


Locations et promotion de nouveaux type de véhicules aquatiques sur le lac.

On peut immaginer louer toutes sortes d'engins amusants par leur performances et leur originalité, ces engins existent déjà: voir ces liens:
http://www.nasg.com/hpv-e.html
http://rowingbike.free.fr/
http://www.ihpva.org/chapters/france/
http://www.ihpva.org/Chapters/france/aqua.htm
  On pourrait aussi immaginer des solutions mixtes: par exemple un bateau à passagers ammène les touristes à Hautecombe ou Conjux, là si ils le désirent ils louent un hybride entre pédalo et catamaran solaire, avec ou sans guide pour aller visiter en silence  la côte sauvage, avec distribution d'une brochure pour qu'ils aient plaisir à recconaître et entendre les harles, les milans noirs, les grêbes huppés, les foulques... Une radio est fournie pour crier au secours en cas de danger.
La commune de conjux, par exemple aurait ainsi un moyen de tirer du positif de cette activité, non plus par des places de hors bords supplémentaires, mais par la location de ces bateaux alternatifs et l'organisation de "visites guidées"... De plus, les gens ainsi ammenés sont moins pressés, et peuvent rester un peu, pour manger un coup par exemple.
Il faut donc en convaincre les communes de ces solutions qui existent.

Sports
La mode des sports s'intensifiant avec la nécessité de se mettre en forme, devraient être promu les sports comme le kayak, l'aviron... ou pour ceux qui ont "peur" de l'équilibre précaire de ces embarcations, redonner vie aux yoles.
Les Yoles, ce sont des barques munies de sièges coulissants on rame dessus comme en aviron, avec une vitesse de croisière qui tourne, sans forcer aux alentours de 9km/heure tout de même, soit le double d'une barque classique... On peut y ammener tout son bordel: la bouffe, et touti s'en suit.

Navigation sur le Rhône...

Sont organisés actuellement des descente du Rhône en kayak, je met en garde contre les nuisances qui peuvent en résulter: le piétinnement des cressionères ou des berges fragiles. Cette crainte porte en effet sur la lône des Luisettes et les zones ou il n'y a pas assez d'eau, qui obligent à descendre pour porter, tout en traînant ces "affreux" kayaks énormément lourds en PVC... Solution... obtenir qu'il y ait sufisemment d'eau au Rhône et le problème sera réglé....

Visites du Rhône:
Pour le touriste non aventureux, il pourrait être organisé des sorties en bateau pour lui faire découvrir réellement la beauté du Rhône, le bateau doit être prévu pour la circonstance, une sorte de catamaran 4 places conduit par un guide préalablement formé qui expliquera ceci et cela, avec des flotteurs de type "kayak de slalom", mais plus longs, capables d'évoluer à 10km/heure dans peu de flotte, donc capables de remonter le courant avec une grande maniabilité, avec un moteur électrique. Des ballades découvertes pourraient ainsi être menées de Lucey au siphon aval du séran avec escursions ensuite jusqu'à l'aval du seuil Fournier, cela sera possible dés que il y aura au moins 40cm d'eau partout, donc avec l'augmentation à 110 mètres cubes/secondes des débits réservés actuellement trop faibles (60 mètres cubes/seconde en été)
Ce genre de tourisme peut dégrader un tout petit peu la tranquillité mais par contre permettre de redonner souffle à la prise de conscience collective de la valeur de ce patrimoine...

Un autre circuit peut aller d'or et déjà de Yenne jusqu'à 6km en amont.
On peut immaginer ainsi une montée descente du vieux Rhône avec pause bouffe à Yenne, Lucey ou Chanaz en alternant bateaux de ce type et minibus, comme ça les communes sont contentes, elle pourront soutirer un peu de monnaie de touriste de passage...

Ce genre de tourisme devra rester néammoins très discret sous peine de déranger la faune et la tranquilité du lieu, avec un départ toutes les 2 heures maximum.

Là aussi ce pourrait être un argument pour convaincre les élus que on peut tirer quelque chose de positif du Rhône, si on le restaure afin que cette "boutasse" d'eau stagnante pleine de moustiques ressemble enfin à quelque chose, du genre comme qui dirait... "fleuve", n'est ce pâs...