Nous avons dans la région des apiculteurs qui posent leurs ruches au rhône.

du 15 mai au 1 juin; les abeilles butinent les robiniers. La digue passé au garlon inov entre Rocheford et Vions le 16 mai 2006 (Robiniers traités) est un sujet d'inquiétude, surtout que le traitement a été fait à une très mauvaise date: quand les robiniers sont en fleurs!!!
ensuite les abeilles butinent châtaigniers et tilleuls et arrivent à la mi juillet en fin de production

enfin, une période très importante est août septembre: seul les berges du rhône offrent beaucoup de fleurs, et les abeilles "refont leur ruche": les apiculteurs mettent alors leurs abeilles pour butiner
- l'impatience
- la verge d'or
- la renouée
IL EST ALORS PRIMORDIAL que il n'y ait pas eu de traitements chimiques...

Une inquiétude: comme ces espèces sont considérées comme "des pestes végétales" alors qu'elles sont des plantes de remblais et de terre fraîchement mobilisées, on peut craindre que la C.N.R, au lieu de modifier la technique de curage des berges qui est la cause de cette prolifération anormale ait recours aux pesticides chimiques.
La rasette, en effet qui consiste à racler purement et simplement les berges et les gravières au bulldozer entretient les plantes de remblais, surtout du fait qu'elle est devenue SYSTÉMATIQUE an sur an!!!
L'ambroisie forme un véritable tapis dans les zones ensoleillées, l'impatience et la verge d'or, dans le limon peu épais, et la renouée sur le plancher des îles. Cette espèce prive de lumière toute plante qui fait moins de 4m de haut.
On peut craindre une stratégie "rasette systématique + traitements aux pesticides" car la digue du canal, de Rochefort à Vions coté rive droite a servi de test pour le GARLON INOV. tests qui peuvent être suivis par une méthode généralisée par la suite, et dans les vieux rhône pour la renouée et l'ambroisie. C'est si pratique de "pisser" du produit juste en y passant, hop... voilà le travail... pas fatiguant.
Sans doute cette solution est envisagée depuis longtemps, mais sachant que il est certain que arroser de pesticides des gravières revient presque à mettre le produit dans l'eau, il y a eu réticence. seulement les agents de marketing et les études de toxicologie "tirées par les cheveux" et réductionnistes rassurent peu à peu ceux qui n'oseraient pas encore passer le produit. Et on dit "phytopharmaceutique" pour désamorcer le ressentit plus ou moins conscient "produit qui sème la mort" en utilisant l'association "produit qui soigne"...
J'INSISTE: LA CAMPAGNE DE MARKETING INFLUE PLUS QU'IL N'Y PARAÎT!!! Le roundup affublé de "phytosanitaire" avait, par exemple multiplié ses ventes par 5 en une année!
 

si une telle chose arrivait, tous les habitants de la région consommeraient dans leur alimentation double dose de pesticides:
- dans l'eau, puisque l'eau filtre dans la nappe via le contre-canal et les gravières.
- dans le miel, puisque les abeilles butinent les plantes traitées et stockent ainsi les produits à la ruche pour en faire du miel, la période la pire pour traiter des arbustes ou plantes à fleur est en mai car les pesticides concernent alors le miel que les abeilles nous font!



et en 2008.
ça y'est, le roundup est toxique: les études démontrant même sa toxicité à 100000 fois moins que les doses d'utilisation et des problèmes de contrôle de la multiplication cellulaire à 1/2500 eim dose d'utilisation d'après le modèle de l'oursin. Il s'agit en fait d'un des produits les plus toxiques. Il faudrait en effet le passer en utilisant une combinaison intégrale et en vérifiant que personne soit à 500m à la ronde. il est dégradable à raison de 2% par mois... On est loin de l'herbicide non toxique et biodégradable de la publicité. Il semblerait même que ce produit soit une des cause des myélomes multiples des américain, et 2 jours d'exposition par an suffisent pour risque le cancer 30 ans après (voir le documentaire ou le livre  "le monde selon Monsanto" aux édition "la découverte")
En 2008
2007 automne mort massive des abeilles dans la plaine de Yenne- nattage (traitement des maïs), et miel perturbé depuis... le printemps 2006.
Il y a eu aussi du colza traité au printemps 2007 qui a fait une véritable hécatombe et rendu les insectes fous. Au printemps 2008 le produit contre les méligètes est une simple colle, moins toxique.
Depuis le traitement au garlon (printemps 2006), il n'y a plus de relais floral sur les digues qui sont devenus un milieu biologique très pauvre: seulement des graminées. Les abeilles ne peuvent pas faire la jonction quand les autres endroits sont sans fleurs.
De plus les nouveaux harassements des berges, particulièrement destructeurs l'année 2007 on privé de fleurs les abeilles allant au rhône.

début été 2008, du défiolant a été passé sur les digues aux environ de Belley pour les robiniers et les pousses de peupliers qui menacent d'éclater dans l'avenir le bitume de la véloroute.
remarquons tout de même que ce traitement n'a rien à voir avec l'épandage massif de mai 2006, cela a été fait à la main seulement sur les cibles et non pas au tracteur sur toute la largeur de la digue, par contre, la population de passage n'a pas été averti et nous avons pu voir des gens assis dans l'herbe, des enfants jouer dans les feuilles à proximités immédiate du produit.
des plaintes auraient été émises pour une fois pas par moi, mais c'est moi qui me suis fait engueulé par le responsable local du coin, que "j'avais envoyé un mail" , j'ai compris que il ne parlait pas de 2006 mais de cette année. Le défiolant n'a effectivement pas été passé entre Muzin et le lit au roi. Il faudra de toute façon faire quelque chose pour éviter les peupliers de rebioller (mot de patois qui veut dire repousser hors saison ou après la coupe): la solution propre est sans doute de passer la faucheuse jusqu'à que les ressources des racines des souches s'épuisent d'elle même.