L'île des suisses est la dernière vraie île du vieux rhône de Belley à moins de considérer le petite île de natage comme une vraie île (ce qui est le cas depuis la hausse des débits mais elle ne possède plus de berges exemptes de rasette).

cumul des traçé GPS sur eau en 2005-2006 et la où la renouée se montre la plus vigoureuse

en 1996 , l'île des suisse venait de se détacher de l'île Piolet (ici nomnée île piolet (2))
examinez attentivement http://photos.du.rhone.free.fr/photos_mobylette_de_l-espace/199610_jn25vs-fm-kr-na-ei_ulm.jpg
pour constater par rapport à maintenant la faible extension de la renouée (le curage des berges était moins fréquent et les berges moins râclés, mis à part les zones herbeuses) depuis, l'île des suisse à diminué de quasi moitié de longueur, la saussaie qui est visible à sa gauche a été rasée peu à peu par la rasette (la rasette ça rase effectivement)...

l'île des suisses vue du bozon
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(autres et plus grandes photos, en 1600-1200) http://photos.du.rhone.free.fr/photos_vieux_rhone/jn25vshg.htm

Cette île  est menacée par l'amont par le passage de la rasette qui accélére la largeur du confluent et expose l'île à une érosion massive et à l'invasion par fallopia japonica (renouée du japon).
la berge longeant "chez les suisses" à charbonod, ainsi que le sud de l'île semble le DERNIER SECTEUR qui n'a ni été enroché, ni rasé au buldozer, ni cultivé jusqu' au bord.

"île des suisses" c'est moi qui lui ait donné ce nom car les habitants les plus proches sont... des suisses (maisons à charbonod), cette île était avant d'en être une le bout de l'île piolet, qui n'est plus une vraie île (connectée par la digue de Fournier)

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montre le nord de l'île des suisse et en arrière plan une berge qui était encore "en état" qui est actuellement un rempart unique de renouée.
le plage de galet n'est pas issue d'un dépôt mais de l'enlèvement de la terre, qui reliait l'île des suisses à l'île piolet suite à la connexion par méandrage du grand rhône et du petit rhône. le changement est normal, et du à la "dynamique" de tressage (moins de débit, moins de longueur d'onde) mais l'ennui est que les buldozer ne laisse pas cette gravière se végétaliser librement et enlèvent alors la protection amont de l'île des suisses: ainsi, l'île perd plus de surface au nord qu'elle en gagne au sud et commence à se réduire, de plus elle présente une "tentation à la rasette". si la rasette est appliquée, à terme (d'ici 10 à 15 ans), elle sera réduite à un banc de gravier comme on observe partout en chautagne, et grattée tout autour.
 

  revenez ici en 2006, vous ne verrez plus que de la renouée en arrière plan. appareil photo tourné vers nord, sur la carte, point de vue placé sur le S de "ile des suisses"

Ce rempart de renouée a été du à la rasette
cela consiste à venir avec un budozer gratter les gravières. officiellement cela permet d'ouvrir le rhône aux crues mais accélére l'érosion et la propagation de la renouée.

Le passage à la rasette et un ensemble de pratiques qui semblent être de la culture intensive de renouée, est  si abbérante que "on" se pose de plus en plus la question d'un accord secret entre CNR et autres secteurs, pour "faire du fric" et assurer des contrats à des compagnies de travaux publics. il est en effet curieux, puisque le mode de propagation et le comportement de cette plante est bien connu, que seule la CNR persiste à ne rien vouloir savoir, en persistant, pour des raisons "de sécurité" dans une logique qui fait du rhône un champs de renouée. Pourtant, un rhône moins envahi par la renouée laisserait mieux couler l'eau

si la rasette continue ainsi, il ne restera plus que de la renouée et des arbres de grande taille, mais la renouée à l'état de tiges légères qui se transportent puis vont s'imbriquer entre les troncs d'arbre construit alors de véritable barrages qui rehaussent à terme le plancher des îles: au lieu de végétation en rampart contre l'eau, on obtient carrément de la terre et du gravat, et un aspect plus inesthétique de berges "hauts perchées" par rapport à la ligne d'eau, des berges qui éloignent l'eau de la surface terrestre en temps normal... sauf pour la renouée qui a assez de racines, et qui fait des pousses assez vigoureuses pour sortir seule, sans concurrence, de la gangue de limon que les cadavres de plante de l'année dernière ont construit lors de la crue hivernale. ensuite, la renouée génère la nuit perpétuelle, interdisant tout l'été, autant qu'un herbicide total, toute survie de toute autre plante, y compris les pousses de saule.
 

La rasette sur le plan hydrologique serait aussi efficace en étant passé que tous les 3 ans (sauf que maintenant la renouée même est le justificatif de la passer à nouveau!!!), et il suffirait de couper, à la tronçonneuse et à faucheuse à disque, sans racler la végétation qui gêne trop le passage du courant. d'ailleurs c'était comme cela qu'on procédait: les saules réduits à l'état de souches pouvaient repousser le la renouée du japon n'était pas démesurément favorisée
L'autre élément inquiétant est que la rasette est appliquée sans discernement par rapport aux lignes de courant, faisant sauter des rangées d'arbres qui ne gênaient pas l'écoulement. pourtant, même sans se laisser dériver avec un kayak et un GPS, des moyens assez simples pourraient êtres mis en place pour dresser la carte des courants en crue (une caméscope sur un point haut par exemple ou juché sur un ballon)

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en 2000 la rasette avait épargnée encore cette rangée de saule (appareil photo tourné vers Nord est, depuis la position repérée sur le "d" de "ile des suisses")
en 2008 on a toujours une configuration semblable. cette rangée de saule avait une particularité: elle était dans une zone calme lors des crue et ne faisait donc pas monter l'eau en amont: je le sais par ce lors des crues je remonte sans peine en kayak en longeant cette rangée de saule: la raser n'aura servi à rien d'autre qu'à dégrader un peu plus la diversité des berges.


mais enfin cette rangée de saule fut rasée purement et simplement par la rasette d'automne 2003: une grave erreur sur le plan hydrologique: cette rangée de saule ne participait pas à une élévation de la ligne d'eau en cas de crue: la vitesse du courant y était faible, le courant étant déporté sur la savoie par et cognant alors sur une berge enrochée (la peupleraie de l'amont de Lucey), maintenant, un tremplin et fait pour le courant allant alors buter plus fort sur la berge des suisses, y déposer de la renouée (déjà un bon bosquet implanté, encore grossi en 2008), et présenter des risques d'érosion selon le même processus que la destruction de "la bonne" dans les années 1960 (le précipice en aval de l'ancien confluent du séran). la bonne, un pré pour lequel la propriaitaire à payé des impôts jusqu'en nonante ou plus, alors qu'il n'existait plus.
vous pouvez aller voir: maintenant, il ya plus que de la renouée, qui gêne ENCORE PLUS le passage du courant que cette rangée de saule: en effet, les tiges mortes s'accumulent et font barage un  peu partout lors de la phase de montée des eaux, rendant encore plus problématique l'évacuation des crues: les arbres se comportant comme l'armature d'un barrage fait d'un ciment composite: limon maintenu par un tissu de tiges de renouées imbriquées, par ce processus, le plancher des îles s'exauce de collines de barrage de renouée qui se charge en limon, et qui n'est alors plus concernée que par les grandes crues d'hiver, celles qui justement aident à propager sans pour autant perturber la plante.
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entre 2002 et 2007 je rase manuellement dans l'île des suisses un bout de la saussaie pour voir comment se comporte la renouée et éparger un éventuel traitement chimique dans un de mes lieux de ressourcement. La faucher régulièrement l'affaiblit: le diamètre des tiges sortantes étant divisé par 3 en 3 ans SAUF dans le nouveau limon. un relatif abandon au printemps 2006. Cet abandon  a permi une reprise au printemps 2006 de la renouée, mais dans la zone fauchée depuis 2002, elles étaient moins vigoureuses (tiges de 1cm de diamètre au lieu de 4. c'est dans le limon de l'année qu'elles sortent le plus vigoureuses, justement, le limon qui est issu du transport des zones passées à la rasette.
La renouée reprenant trop j'ai reccomencé un entretien, en respectant si possible une zone de quiétude au sud de l'île... Il y'a en effet dans le sud, des traces de castors, mais sans l'odeur ordinaire donc c'est des pseudos tracteurs, et aussi il y avait un drôle de jardin de culture de plantes qui normallement sont plutôt d'une variété qui servent à faire des cordes...
en 2008, à cause d'une fracture de la clavicule j'ai laissé en plan, la renouée revient à l'identique.