été 2007. la végétation reste très appauvrie, réduit à un champs uniforme de graminée là où le garlon inov a été utilisé
janvier 2008. le miel d'accacia n'est pas revenu à l'état
normal; de plus les abeilles semblent avoir eu du mal a faire la jonction,
et cela coincide avec ces traitements sur les digues.
c'est très inquiétant! la CNR commencerait,à utiliser
des produits phytosanitaire dits ("phytopharmaceutique" cette année)
autrement dit ni plus ni moins que des pesticides chimiques pour
maitriser la végétation dans le heut Rhône. Surveiller
aussi au sujet de la renouée qui pourrait faire l'objet de traitements
chimique si elle s'avérait incontrôlable (la CNR ne voulant
pas modifier la gestion de la rasette). La situation est d'autant plus
inquiétante que c'est stratégique pour l'eau potable: en
effet, la digue ainsi traitée est à coté du captage
de l'eau potable de Rocheford-Massignieu
Société: DOW AGROSCIENCES S.A.S Numéro d'autorisation: 9400080 Famille: Produits Phytopharmaceutiques (Produit de référence) Formulation: CONC. FLUIDIFIABLE Composition de la spécialité: Trichlopyr 120. G/L
Phrases de risque/prudence/toxicologie: Phrase de Prudence
Phrase de Risque
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voir la fiche http://e-phy.agriculture.gouv.fr/spe/9400080.htm |
8 juin. coté ouest (le plus arrosé) la digue commence
à reverdir et des grillons on été entendu sur le coté
canal. il est vrai que le produit n'a pas tout détruit comme le
ferait un herbicide radical, que l'impact est relativement limité,
mais le principe demeure. cet épandage aura été
un signal d'alarme qui invite désormais, à se tenir aux aguêts
par rapport aux traitements chimiques qui sous prétextes d'être
moins toxiques finissent par être utilisé là où
on s'y attend le moins. Vigilence sur le vieux rhône, ou la renouée
et l'ambroisie ferait un excellent justificatif de traitements chimiques
alors que la solution plus "pénible" mais propre serait le débrouisaillage
et élagage sans racler le sol et surtout une gestion différente
des crues (baisse du niveau de l'eau plus lente pour éviter le colmatage,
par rinçage des dépots par l'eau de "fin de crue",
plus claire.)
9 juin, si on va sur la digue, cela ne paraît pas trop anormal:
on dirais que il y a eu une sècheresse et que les plantes les plus
solides sont justes entre vert et jaune. c'est la comparaison avec la digue
non traîtée qui montre alors l'énorme impact du produit:
aucune herbe n'est en paille.
En aval du pont de Vions, on découvre des arbustes qui paraissent
avoir eu un coup de lance flamme, et la mort des racines désolidarise
le sol, ce qui gêne en vélo pour rouler. (sur cette partie
c'est peu être un autre produit, plus violent qui a été
utilisé)
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Pourquoi ça?
La CNR n'a pas trouvé de bergers, et ne souhaite pas recourir
aux méthodes mécaniques.
Problèmes: les robiniers, et il faut que la digue soit "propre"
enfin de repérer les fissures sans pour autant descendre de la voiture
d'inspection qui roule depuis l'autre coté du contre canal. Les
robiniers? ils ne justifient pas que la digue soit, sur toute sa surface
arrosée, et d'ailleurs, les robiniers en place n'ont même
pas été coupés (si le problème était
les robiniers, on couperait les robiniers à la main et on passerait
le produit aux pinceau sur les souches, comme pour le troënne dans
la forêt de Cilaos à la Réunion, traité avec
un produit similaire). la raison véritable est plutot
- de raser la végétation qui cache à la vue les
fissures aux surveillants automobilistes qui désirent ne pas devenir
piétons pour voir si il ya des fissures. Vous comprenez: c'est fatiguant
de marcher et c'est long
- de pas perdre du temps, et donc de l'argent, à réfléchir
aux zones à traîter: on arrose tout et hop le travail est
fait, et on n'en parle plus
c'est fatiguant de marcher et c'est long
cela m'inspire un
commentaire:
- un "CéNé
est Rien" (responsable de la CNR) perd ainsi l'occasion de faire au travail
une activité physique gratifiante pour l'esprit et le corps: de
la marche au calme dans des espaces artifiçiels où la nature
qui est présente les réconcie au mieux qu'elle peu avec la
planète.
Travailler dehors,
par l'occasion d'arpenter des espaces, d'être en bonne santé
du fait qu'il bosse dehors au grand air, savourer le contact avec la vie.
Qu'il se rapelle: c'est bien pour ça qu'il a choisi cette formation,
quand, adolescent il rêvait de travailler dans des espaces naturels...
En restant assis au
bureau, dans sa voiture, en virtualisant la nature avec du papier, des
relation ordinatisées, bref, du travail de bureau, il perd contact
avec la nature, la nature mais aussi SA nature: il devient bedonnant, sédentaire,
et déconnecté de la nature il ne respecte pas plus son organisme
(sans le savoir). Semer la mort chimique dans ce petit monde bourdonnant
et crissant de petits animaux à 6 pates, 8 pates, 4 pattes ou zéro
pattes, pleins de petits recoins entre arbustes, entre touffes d'herbe
de variété diverse, semer la monotonie et l'artifiçiel,
tout cela ne choque plus un "homme de bureau" qui a oublié l'adolescent
qu'il était, qui rêvait de travailler au grand air
Tel est le drame du
"CéNé est Rien qui est soit au bureau, soit en voiture...
EN VÉRITÉ, LA CNR MANQUE (?!) DE SOUS POUR FAIRE BOSSER
DES GENS, ET PEUT ÊTRE LES GENS QUI DOIVENT BOSSER "NE VEULENT PAS
BOSSER" le terme est dur... ils ne veulent pas "passer du temps" à
surveiller les digues (faudrait marcher à pieds, et temps en temps
passer une faucheuse).
- Et peut être ont ils eu visite d'un représentent en
produit "phytopharmaceutique" qui leur a vanté les mérite
des produits "non toxiques"... comme ce fut le cas pour le rondulp, le
diesel, et l'amiante, dont la toxicité a été démontré
après "la fête commerciale"...
Problèmes des moutons: ils prennent la douve et prennent mal aux pattes (sol trop humide l'hiver)
Solution? faudrait mettre des ânes: c'est mignon les ânes,
et plutôt que d'en faire des saucissons on pourrait les dresser pour
promener les touristes qui alors, regarderons, ébahis, les bateaux
d'aviron passer.
et puis c'est charmant le cris des ânes le matin...
SOLUTION bisse
des bénévoles pourraient contrôler l'état
des digues tout en rescensant les populations animales. la digue traitée
au garlon était en particulier très intéressante pour
sa richesses en criquets, sauterelles, batraciens
Faute eau: Vue du canal vers le nord du pont de Rochefort
copyright Igor Meijen photographe de la FFSA
image en grand rando_savoie2004_hf6e8571.jpg
aviron
la digue qui fut traitée est juste à gauche de l'image,
à partir de la ligne droite sur la carte zone traitée en
viollet (revenu sur les lieux, constaté le produit à en fait
été passé jusqu'à la Palière, mais aussi
quelques centaines de mètre en aval du pont de Vions, avec le spectacle
d'arbres comme brûlés au lance flamme). En vert, là
où je suis passé en bateau. (en beaucoup de fois jusqu'à
tout colorier!)