Un Selfie (mars 2020), c'est le
seul que j'ai fait par ce qu'un journaliste me l'avait
demandé pour un article, Je me trouve dans une
forêt que j'ai nettoyé des plantes envahissantes
durant 8 ans (j'ai fuit cet endroit en mars 2023 à cause
d'une sucession de mauvaises expériences dus à la
présence de touristes inciviques. C'était toxique
de mélanger l'amour d'un lieu avec le conflit, du coup,
je ne y vait plus du tout et en reste nostalgique comme d'un
lieu éloigné. (c'était pas comme ça
avant le covid et les drones). Je continue cette activité
dans une autre forêt moins belle mais plus tranquille:
j'attends d'y voir de la mousse et les fougères (10
ans?).
Il se peut que je passe à la télé sur ce
sujet (j'ai demandé l'interview depuis 2021). Ceci en
espérant que ce patrimoine que j'ai remis à jour
soit assumé (entretenu par l'ONF)
- La nature
réunionnaise ne se débrouille plus toute seule ici
(il lui manque l'essentielle de sa faune et elle est en phase de
remplacement par les plantes d'ailleurs: la forêt primaire
est une relique incapable de résister aux plantes
exotiques)
- Le tourisme doit être géré (je pense
à "la japonaise", si on veut que ce qu'il reste de cette
forêt, plus jardin botanique que forêt primaire dans
le contexte actuel, reste visitable sans être
détruit ni abandonné)
LA FORÊT.
L'oiseau...
CHAKOUAT juvénile,
c'était un ces oiseaux qui me tenaient compagnie.
À la Réunion cet oiseau est en voie de
raréfaction brutale depuis 2017 (celui
là est filmé en 2017...)
Bien entendu, lancer l'alerte par
rapport à "tout ça" et "le reste" expose à
des conflits d'intérêts et c'est
désocialisant, ou peut être par contre socialisant si
on se retrouve entre militants écolo....